Saturday 11 January 2014

7a. Confer et al (2010) Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and Limitations

Confer, Jaime C., Judith A. Easton, Diana S. Fleischman, Cari D. Goetz, David M. G. Lewis, Carin Perilloux, and David M. Buss (2010) Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and LimitationsAmerican Psychologist 65 (2): 110–126 DOI: 10.1037/a0018413

FAUCHER, Luc et POIRIER, Pierre. Psychologie évolutionniste et théories interdomaines. Dialogue, 2001, vol. 40, no 03, p. 453-486.
POIRIER, Pierre, FAUCHER, Luc, et LACHAPELLE, Jean. Un Défi Pour La Psychologie Évolutionniste. Philosophia Scientiae, 2005, vol. 2, p. 1-35.
FAUCHER, Luc. Inférence à la meilleure explication, théorie de l’esprit, psychologie normative et rôle de la culture: Autour du livre Human Evolution and the Origins of Hierarchies Benoît Dubreuil, Human Evolution and the Origins of HierarchiesBenoît Dubreuil, Human Evolution and the Origins of Hierarchies. Philosophiques, 2012, vol. 39, no 1, p. 271-283.

Cours 01:



Cours 02:



Evolutionary psychology has emerged over the past 15 years as a major theoretical perspective, generating an increasing volume of empirical studies and assuming a larger presence within psychological science. At the same time, it has generated critiques and remains controversial among some psychologists. Some of the controversy stems from hypotheses that go against traditional psychological theories; some from empirical findings that may have disturbing implications; some from misunderstandings about the logic of evolutionary psychology; and some from reasonable scientific concerns about its underlying framework.  This article identifies some of the most common concerns and attempts to elucidate evolutionary psychology’s stance pertaining to them. These include issues of testability and falsifiability; the domain specificity versus domain generality of psychological mechanisms; the role of novel environments as they interact with evolved psychological circuits; the role of genes in the conceptual structure of evolutionary psychology; the roles of learning, socialization, and culture in evolutionary psychology; and the practical value of applied evolutionary psychology. The article concludes with a discussion of the limitations of current evolutionary psychology.





18 comments:

  1. Bonsoir,
    Premièrement, je crois que vous n'avez pas parlé de l'omnisexualité que vous avez mentionné à parler.
    Puis, j'avais écrit un texte, mais en chinois il y un an pour expliquer un peu mon opinion par rapport à la reproduction. Voici le lien si jamais ça vous intéresse: http://blog.artintern.net/article/529690. En fait, je crois que le besoin de reproduction et le désir sexuel sont en train de se séparer, et les deux vont complètement se séparer dans quelque temps. Éventuellement, il n'y aura plus de différence entre homme et femme, parce que les deux ne s'attireront plus.
    Il y a un téléroman intitulé « My Love From the Stars » très populaire en Asie en 2012. Le héros est un extraterrestre, qui vit sur notre plante depuis 400 ans, et il parait toujours jeune comme un ado, il est très cultivé, extrêmement poli et riche, beau. Puis, ce qui est important, c’est qu’il ne peut pas toucher les femmes à cause qu’il vient d’une autre planète, son sang est différent que nous, alors qu’il simplement aime une seule femme qui est notre héroïne.. Bref, on dirait un genre de films « érotiques » destiné uniquement aux femmes... Le problème, c'est ce qu’après avoir vu ce téléroman, beaucoup de femmes ne sont plus capables d’aimer les hommes de la Terre...
    Ceci semble d’être une blague, mais dans le fond, cette situation touche tout le monde de notre jour, je crois. Depuis plus de 50 ans, avec l’omniprésence de toutes sortes d’écrans, un genre d’« amant » idéal artificiel et fictif vient démaquiller l'amour, ce qui aura sans doute des conséquences génétiques. Premièrement, le désir sexuel va devenir un désir simple et pur et les partenaires fictifs vont remplacer les partenaires humains — peut n’importe omni uni. Deuxièment, grâce à l’évolution scientifique, le besoin de reproduction pourrait éventuellement réaliser simplement par une machine? C’est une question, ou c’est un choix. Par ex. si nous pourrons vivre jusqu'à 140 ans comme certains scientifiques croient, notre besoin de reproduction va probablement beaucoup se diluer. La famille ne serait plus le même sens qu'aujourd'hui. Alors que l'on serait prêt pour accepter des enfants fabriqués — franchement, je dirais que je déteste ce dernier mot!!! Je vais essayer d’oublier tout de suite ce mot.

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  2. Beaucoup de science fiction là, Li, mais en plus, pour ce cours, il faut démontrer ta maîtrise de l'information dans les cours et dans les lectures. Stp met de coté les questions artistiques et libres associations personnelles pour démontrer que tu as compris ce que c'est que l'évolution biologique, les conflits d'intérêts reproductifs entre les humains mâles et femelles, les points faibles des théories de la psychologie évolutive, etc. tels que discutés dans les cours (les vidéos sont là) et dans les lectures.

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  3. En peu de mots, la psychologie évolutionniste étudie le comportement humain sous l’angle d’un produit de l’évolution. Après la lecture du texte de Confer, j'en comprend qu'il n'est pas toujours évident de savoir si certains phénomènes sont les produits de la psychologie évolutive ou de la culture, de l'apprentissage par la socialisation ou de la simple rationalité. Cela dit, il semblerait que psychologie évolutionniste apporte des réponses fécondes à bien des questions, que ce soit pour expliquer par exemple la jalousie ou pour expliquer notre peur naturelle des serpents. En outre, la psychologie évolutive appporte de meilleures réponses que d'autres théories comme la rationalité dans le cas de la jalousie masculine. Cela dit, la psychologie évolutive comporte des limitations telles que le manque de connaissances détaillées des pressions sur l'évolution humaine. En définitive, la psychologie évolutive a tout de même l'humain à porter de la main pour ses études, l'humain que Confer et al. considère comme un "fossile vivant". En effet, grâce à ce que l'on connait de nous-même, nous sommes capable d'inférer notre passé, comme les astronomes infèrent le passé de l'univers grâce aux traces qu'il laisse derrière lui. La psychologie évolutive est une sience jeune (environ 15 ans) et il reste encore beaucoup à découvrir.

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  4. 9) La psychologie évolutionniste offre une perspective intéressante pour l'étude de la cognition. Elle propose d'expliquer l'intelligence humaine, non par un processus général relativement indépendant de l'environnement, mais par de multiples processus basés sur l'adaptation et la sélection naturelle. Nous héritons certains schémas de pensée (comme la peur des serpents) qui ont une valeur fonctionnelle pour l'espèce. Ces schémas ne sont pas la conséquence, en tout cas pas entièrement, d'un processus général d'intelligence. Le modèle évolutionniste ancre l'intelligence dans l'environnement. Il appuie l'hypothèse d'un ancrage de la cognition dans la perception. Elle n'est pas juste une machine qui manipule rationnellement des symboles. Elle est une machine qui répond aux contraintes de l'environnement en fonction d'un héritage issu de l'évolution et des principes de la sélection naturelle.

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  5. La psychologie évolutionniste est un domaine d’étude très intéressant qui donne beaucoup d’explications intéressantes aux comportements observés. Cependant, certaines théories évolutionnistes sont parfois un peu trop réductionnistes dans leur explication d’un phénomène en négligeant parfois l’importance du contexte socioculturel. Le principe de cause proximal et distal se veut en quelque sorte une tentative d’intégrer le contexte dans l’explication du phénomène. Cependant, j’ai l’impression que ce principe n’existe que pour imposer une quelconque explication évolutive aux comportements alors qu’elle n’en requiert pas. De plus, les comportements complexes, bien qu’ayant une origine évolutive, ne sont pas nécessairement faits pour ces raisons. Je tiens cependant à dire que la psychologie évolutive est très pertinente pour expliquer certains comportements ou attitudes de base, mais il faut tout de même veiller à ne pas négliger l’influence culturelle actuel dans l’explication de ces derniers.

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  6. Bien que la théorie évolutionniste puisse apporter certaines réponses pour expliquer notre comportement, il faut reconnaître que beaucoup de ceux-ci ne sont explicables que par des processus cognitifs (bien que l'apparition de la cognition en tant que telle puisse peut-être être expliquée en usant de l'appareil théorique de la psychologie évolutionniste)

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  7. La psychologie évolutive explique biens des choses en ce qui concerne le comportement humain et animal. Il semble que la plupart de nos comportements ont une base génétique et évolutive. Même certains comportements que je pensais culturel semblent avoir une base évolutive ou génétique. Par exemple, les singes sont attiré par un certain type de jouet selon leur sexe (camions pour les mâles, poupée pour les femelles), même chose chez les humains. La psychologie évolutive peut expliquer presque tout à l'aide du concept distale / proximale (ex: la procréation est l'objectif distale (inconscient) de l'acte sexuelle, la gratification sexuelle est l'objectif proximale ce qui expliquerait pourquoi on désire autant les rapports sexuelles dans l'âge des contraceptifs. Cependant il y a certains comportements que la psychologie évolutive peine à expliquer (suicide et homosexualité pour reprendre les exemples du texte.) Je suis sûr que des hypothèses on été proposé mais jusqu'à aujourd'hui il ne semble pas avoir d'explication qui fasse l'unanimité chez les chercheurs en psychologie évolutive. Personnellement je ne crois pas que la PE puisse expliquer tout nos comportements. Ces réponses se trouveraient plutôt dans notre système cognitif. La PE pourrait peut-être expliquer les origines de la cognition par contre.

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  9. Beaucoup de ces hypothèses apporté par la psychologie évolutive me semble fort logique, étant étudiant en psychologie peut-être est-ce naturel ! Mais j'ai un peu l'impression que certaines approximations sont faites rapidement en essayant de masqué des trous dans notre histoire. Est-ce qu'on ne ferait pas un peu de top-down la dessus, on comprend les comportements "évolutif" selon nos comportements actuel, un peu comme une retro-ingénérie. J'ai peine à croire que nous sommes tel que nous sommes pour des raisons purement évolutive, comme pour certain autres commentaires j'ai l'impression que la psychologie cognitive explique une partie de nos comportements. Et aussi, je vois ici le même problème qu'avec l'imagerie cérébral, c'est à dire le "où". Si le "où" n'était pas si pertinent pourquoi le "quand" le serait plus ?

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  10. Moi aussi, je trouve que la psychologie évolutive est pas mal intéressante comme une science. Elle est capable de fournir les réponses pour les questions qui touchent les origines du comportement psychologique humain en se basant sur les faits issus de l’évolution. Je trouve que la psychologie évolutive nous premet de mieux comprendre les bases psychologiques des actions comportementales, nos réactions qui semblent souvent inappropriées sur le point de vue de la société moderne, mais que la psychologie évolutive est capable d’expliquer à travers nos connaisances sur l’évolution. Par exemple, pour moi, c’était intéressant à découvrir que la jalousie masculine et féminine n’ont pas la même nature, car les origines évolutives sont bien distinctes. D’ailleurs, la jalousie elle-même est quelque chose qui est souvent difficile à expliquer sans avoir fait recours à la pshychologie évolutive.

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  11. La psychologie évolutionnisme porte sur l’évolution de l’être humain et son adaptation aux différents environnements qui s’offre à lui au cours des siècles et des millénaires. Bref, si l’humain peut s’adapter ou même changer afin de parvenir à vivre dans un environnement plus demandant. De ce que j’ai compris, la grande différence entre la psychologie cognitive et celle de l’évolutionnisme, c’est que la première tente de donner des réponses purement évolutionniste à des résultats d’expériences, tandis que la psychologie évolutionnisme tente simplement d’approuver des hypothèses évolutionnistes à l’aide d’expérimentation. La psychologie évolutionnisme aborde la pensée humaine et explique ses mécanismes tout au cours de l’évolution. En effet, étant capable de s’adapter à différents environnements, le corps et la pensée humaine peuvent alors continuer à exister, même parfois changer et évoluer. Par ailleurs, la psychologie évolutionnisme tente également de démontrer certains éléments comme démontrer quelles caractéristiques physiques ou mentales peuvent faire preuve d’adaptation à différents environnement évolutif.

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  12. Je suis d'avis que la psychologie évolutionniste est un aspect non-négligeable de la cognition. Lorsqu'on considère l'ensemble des fonctions cérébrales qui nous sont innées (respirer, faire battre le coeur), pourquoi certaines fonctions un peu plus complexes, comme les peurs irrationnelles que peuvent avoir les humain, ne pourraient pas, elles aussi être innées? Bien que j'adhère aux thèses postulés dans l'article, je trouve cependant plus déterminant l'environnement et le passé d'un individu sur les mécanismes psychologiques qu'il développera.

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  13. Il y a un problème avec la psychologie évolutive. Ce problème est que rien de peut prouver la causalité de l’évolution sur la probabilité d’apparition d’un comportement. Je consens que dans certains cas c’est très plausible. Cependant, je crois qu’il faut faire attention à généraliser l’effet de l’évolution. Un comportement difficilement explicable d’un point de vue de l’évolution pourrait très bien n’être qu’un effet secondaire d’une situation causée par l’évolution à un moment donné. Ce comportement aurait pu être renforcé par les relations sociales.
    J’ai la même réflexion pour le comportement altruiste. J’ai l’impression que c’est de la spéculation que d’associer causalement l’altruisme à l’évolution. Peut-être l’altruisme est-il apparu spontanément dans un processus d’essai-erreur quelconque et que, comme ce comportement est pro-social. Il perdure par la suite en étant renforcé par les autres individus. Bien sûr, cette réflexion ne s’applique qu’aux espèces où tous les individus sont sexués. Mon opinion sur les espèces d’insectes comme les fourmis ou les abeilles est différente. Chez ces espèces, les individus se sacrifiant pour les autres sont des individus non-sexués. La façon de perpétuer les gênes serait pour eux de naturellement sacrifier leur vie pour les êtres sexués.

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  14. L'enjeu de Darwin était d'expliquer comment pouvons-nous comprendre l'état mental de nos ancêtres? Je suis d'accord pour que l'environnement ou le milieu puisse structurer des comportements semblables mais je crois que cela n'est pas la réponse à l'enjeu. L'environnement influence l'individu mais il est observé que deux individus ayant évolués au même endroit et au même moment, dans la même famille, auront très possiblement des comportements tout à fait différents. Comme Emile l'a bien expliqué, la probabilité d'apparitition d'un comportement en fonction de l’évolution me paraît très simpliste et il y a davantage d’impondérance à mon avis dans le comportement humain. La tendance à manger du sucre est codé dans nos gènes mais l’altruisme ne l’est pas, pourquoi? Nous n’y avons pas répondu. Toutefois, pour parvenir à répondre à la question de départ et de comprendre nos comportements en lien avec la théorie de l’évolution, il faut étudier l’évolution du langage car tout ceci a pris naissance du fait que nous avons cette faculté du langage qui nous avantage par rapport à toutes les autres espèces.

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  15. J'ai beaucoup aimé cette phrase :
    « Ce qui nous dit que c'est notre enfant, c'est la proximité ».
    Ça m'a fait réfléchir longuement.

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  17. La psychologie évolutionniste est en fait une extension de la théorie biologique évolutionniste aux facultés intellectuelles (par rapport à la survie, on ne considère plus seulement les transformations morphologiques, mais aussi tout ce qui a trait aux processus cognitifs). Elle présuppose donc, sous peine d'inconsistance, l'acceptation préalable de la théorie biologique de l'évolution. Et puisqu'elle s'élabore en s'appuyant sur les résultats d'une théorie scientifique (en l’occurrence biologique), elle n'est légitime que dans le cadre d'une épistémologie naturalisée.

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  18. La psychologie évolutive est très pertinente lorsque vient le temps d’expliquer certains comportements ou tendances qui constituent les bases de nos agissements primitifs, un peu comme un courant de fond qui, une fois rendu à la surface, est modifié par le socioculturel, il dévie donc de sa trajectoire initiale, puis on observe les comportements que l’on voit. Elle serait donc une partie de la solution, mais n’est pas en mesure d’expliquer tout comportement, la mosaïque étant trop complexe.

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