Saturday 11 January 2014

10d. Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI: Another Cuddly No-Brainer.

Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI:Another Cuddly No-BrainerArtificial Intelligence in Medicine 44(2): 83-89
Consciousness is feeling, and the problem of consciousness is the problem of explaining how and why some of the functions underlying some of our performance capacities are felt rather than just “functed.” But unless we are prepared to assign to feeling a telekinetic power (which all evidence contradicts), feeling cannot be assigned any causal power at all. We cannot explain how or why we feel. Hence the empirical target of cognitive science can only be to scale up to the robotic Turing Test, which is to explain all of our performance capacity, but without explaining consciousness or incorporating it in any way in our functional explanation.

"A.I. Intelligence artificielle" de Steven... by forumdesimages
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7 comments:

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  2. L'auteur du texte explique qu'il y a seulement quatre forces fondamentales dans l'univers. Donc nous sommes contraint d'expliquer le ''feeling'' par ces quatre forces. Il mentionne que la cinquième force, la force vitale, n'est généralement pas accepter pour expliquer la vie ou la pensée. Il mentionne aussi que nous sommes dans l'erreur. Je crois pour ma part que ces quatre forces sont les seuls qui existent et que nous devons belle et bien expliquer le ''feeling'' par une ou plusieurs de ces forces. Si l'univers obéit à ces loi de la physique, je ne vois pas pourquoi la pensée, les sentiments bref la cognition en générale n’obéirait pas à ces même lois. Même si la machine biologique semble très complexe à priori elle est quand même le résultat des lois de la physique. Alors il doit y avoir une solution pour expliquer le problème de la pensée qui ferait interagir ces forces. On a souvent plus de facilité à concevoir qu'un phénomène est régit par les lois de la physique quand il est à l’échelle humaine mais c'est beaucoup plus difficile de se l'imaginer quand on ne le voit pas. On peut prendre un très bon exemple en mécanique quantique, le chat de Schrödinger. Forcement, il y a des processus physiques qui correspondent aux quatre forces qui nous permettre de pensée et de 'feeling'. Je crois qu'on a juste pas trouver encore la solution.

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  3. Je dirais même plus que si nous avions une connaissance parfaite des lois de la physiques et de ses applications nous pourrions facilement créer des robots à l'image de l'être humain qui serait capable de faire de la cognition et de réussir le test de Turing de niveau 3 et plus. Je vais peut être choquer mr Harnad mais je continue à croire que la cognition est de la computation. En tant que physicien, j'ai pleinement confiance au lois de la physique et à ses futures applications. J'ai un peu de misère à me convaincre qu'il existe une autre forme de force propre aux êtres vivants qu'ils leur permettent de pensée.

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  4. Être conscient c’est ressentir (feeling).

    Une entité qui ressent est consciente. Une entité qui ne ressent pas ne l’est pas.
    Je ressens la douleur, la faim et la peur; je ressens aussi ce que c’est de voir bleu, entendre de la musique, toucher du bois et bouger mon bras. [ à l'amputation d’un membre et on ressent encore ce membre même s’il n’est plus là?].

    Ressentir ce que c’est de penser, de comprendre, de croire et de savoir.
    De penser à quelque chose c’est de sentir quelque chose.
    C’est facile de fabriquer une machine qui reconnait quelque chose, mais cette machine ne ressentira pas ce que c’est de savoir ce que c’est de reconnaitre cette chose. Elle peut reconnaitre un chat mais ne saura pas ce que c’est de savoir que c’est un chat. Donc, détenir l’information, les données, les actions, ne suffisent pas pour parler de conscience; seulement pour expliquer les capacités de performances : la causalité et les mécanismes de fonctionnement qui génère les capacités.
    Nous sommes des robots biochimiques naturels au sens de la définition : un robot est un système sensori-moteur autonome doté de certaines capacités de performance. Toutefois, les robots que nous sommes dépassent en capacités de performance, tous les robots que nous avons tentés de fabriquer. Et plus que les capacités de performance, c’est la capacité de ressentir (feeling) que nous n’avons pas réussi à imputer à la machine.

    La vraie question pour les robots en regard de la cognition, c’est si la capacité de ressentir peut et devrait être imputée dans les robots que nous concevons. La réponse est « non » et nous ne devrions pas essayer. Car le problème des autres esprits nous met dans une incapacité d’affirmer avec certitude que les autres que moi puissent ressentir. La difficulté ce n’est pas de prouver la réalité du ressenti mais de répondre au problème causal afin de générer la capacité de performance du ressenti (feeling). Si nous voulons expliquer le comment, il faut connaitre le mécanisme causal de cette capacité, sans quoi nous ne pouvons l’imputer à la machine.

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  5. Le concept des forces joue un rôle essentiel dans la théorie physique. Les 4 forces : électromagnétisme, gravitation, la force faible subatomique et la force forte subatomique, ne sont pas des forces ressenties. De plus, il n’y a aucune évidence d’une 5ième force qui pourrait expliquer le ressenti. Tout comme les systèmes dynamiques, il n’y a pas de ressenti pour les décrire et pourtant nous sommes convaincus de leur existence.

    Le problème du mind/matter (mind/body) est précédé du problème de life/matter :
    La génétique, la biochimie, l’anatomie, la physiologie, l’évolution et le développement de la biologie sont utilisés pour expliquer les propriétés de la vie en se basant sur les 4 forces que nous connaissons. Elles suffisent à générer le ressenti, mais n’explique pas le comment et le pourquoi elle le génère; c’est le problème mind/matter.
    La biologie est de la rétroingénierie. Dans l’ingénierie on construit des systèmes artificiels et dans la rétroingénierie nous tentons d’expliquer causalement comment les systèmes déjà construits fonctionnent. S’il n’y avait pas de ressenti (conscience), la méthodologie et le but des sciences cognitives seraient tout simplement de rétroingénierer nos capacités de performance; cela renvoie au Test de Turing. Toutefois, la méthode de Turing manque la question de la conscience; comment peut-on rétroingénierer le ressenti, cette conscience?
    En faisant abstraction des corrélats des fonctions des émotions, le problème difficile du mind/matter reste non résolut. Car nous ne pouvons pas expliquer c’est comment de ressentir, ni décrire les corrélats neuronaux de la même façon, pas plus d’expliquer pourquoi les fonctions d’adaptatives sont accompagnées de ressenti (feeling). Le problème c’est d’expliquer le pourquoi que certaines fonctions adaptatives sont accompagnées d’un ressenti, quels sont leurs rôles causals, les avantages adaptatifs et fonctionnels; pourquoi certaines fonctions sont plus du ressenti que de la fonction?
    Résumons :
    La question du pourquoi : c’est d’expliquer causalement les avantages que certaines fonctions soient ressenties. Tandis que la question du pourquoi, c’est de spécifier causalement le rôle de ce ressenti dans ces cas-là. Si nous arrivons à y répondre et réussissons à intégrer ces rôles causals à notre robot, alors nous aurons fait un grand pas dans la question difficile des sciences cognitives. Dans le cas contraire, la robotique cognitive reste seulement une performance I/O (input/output).

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  6. La conscience c’est le ressenti. La machine TT a des capacités de reconnaissance, d’action, mais le ressenti n’est pas assurément là. Comment savoir ? Comment résoudre un jour le problème des autres esprits? Certainement pas en ne répondant qu’à la question Comment faire (ce que TT arrivera probablement à faire un jour). Le comment et le pourquoi du ressenti, de la conscience y échappe. Supposons que le robot arrive à identifier et décrire correctement les caractéristiques d’un objet, comment pourrons-nous un jour savoir si ce robot ne fait qu’exécuter une série de manipulations sans vraiment ressentir ce que c’est que de savoir qu’il est en train d’exécuter ces manipulations? Ceci dépasse, malheureusement, le mandat et la compétence du TT.

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  7. Il y aurait 4 forces fondamentales dans l’univers, il serait donc essentiel d’être capable d’expliquer les sentiments à partir de c’est 4 forces. Au totale on compterait 5 forces, la cinquième n’est pas prise en conte, la vitalité, car selon l’auteur, elle ne permet pas d’expliquer les sentiments et la pensée des êtres humains.



    On explique la conscience par le ressenti, c’est à dire que je suis consciente car je prend en compte mes sentiments, mes réactions, se que je vois ou que je sent, se sont toutes des choses que je ressent et qui me permet de savoir que je suis un être qui ''cognise''.

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